Saturday, October 22, 2011

La grande escroquerie du troc

La grande escroquerie du troc

Des émeutes du printemps 1989 qui ont touché la plupart des grandes villes, à la généralisation des barrages de routes (menés par les “piqueteros”), grèves et pillages en décembre 2001,... toutes ces années de lutte ont fortement secoué l’Argentine. La retombée de la lutte a aussi charrié son lot de tendances à confondre ce qui était attaque de la propriété bourgeoise avec projets de gestion de la misère quotidienne. Du blocage de la production à la reprise en main de la gestion de certaines entreprises,... certains en ont conclu que l’Argentine était devenue une sorte de laboratoire d'expériences d’ “économie alternative”, fondée sur le “développement durable”, soucieuse des “ressources énergétiques”,…. Ce baratin “altermondialiste” a rencontré une large audience et a donné lieu à toute une série de conférences, forums (à l'instar de celui de Porto Alegre qui s'est tenu en 2001), films, livres, journaux… En règle générale, tous présentent comme un formidable aboutissement ce qui n’est rien d’autre que la liquidation de ce qui avait fait la force des luttes. C’est dans ce contexte aussi qu’il faut replacer le développement qu’a pu prendre “la grande escroquerie du troc”.

Un peu d'histoire… argentine

En 1995, dans le village de Bernal, situé à 30 km au sud de Buenos Aires, une vingtaine de voisins se retrouvent tous les samedis et forment un club de troc (club de trueque). Le principe en est simple: chaque membre doit être producteur et consommateur à la fois; un nouveau terme naît: el “prosumidore” (le “prosommateur”). S’y échangent des biens (aliments, vêtements,…) et des services (dentisterie, carrosserie, réparations en tout genre,…) sans passer par la monnaie officielle (le peso). Un pacte de réciprocité engage les “prosommateurs”. A la petite échelle de Bernal, tout le monde se connaît, la confiance règne et un cahier où sont notés les échanges suffit. Mais ceux-ci deviennent de plus en plus nombreux et, s’élargissant à d’autres localités, de plus en plus impersonnels. S’impose alors la nécessité de faire les transactions à l'aide de “creditos”. Au départ, chaque membre reçoit des éditions PAR (Programme d'Autosuffisance Régional), 50 “creditos”, qui lui serviront à échanger des produits ou services. Ce “credito” est imprimé avec de l'encre verte sur du papier infalsifiable, avec filigrane et logo… comme le bon vieux peso ! Sous la pression de madame la misère dans ce pays où le revenu minimum, les assurances chômage, les allocations familiales n'existent pas, les réseaux vont se développer très rapidement, à un point tel qu'à un moment donné le PAR qui ne récupère aucun “credito” n'a plus les moyens d'en imprimer. D'où l’initiative de vendre une lettre d'information sur le réseau de troc (remise avec des “creditos”) contre des pesos, qui permette d'acheter le fameux papier infalsifiable. Cette lettre, médiatisée, va encore démultiplier des clubs de troc qui, désormais, s'appellent “nodos” (nœuds).

En 1997, il y a 600 “prosommateurs” engagés dans ces réseaux. En 1998, il y a 120 clubs et 60.000 membres dans tout le pays. Cette année-là, le gouvernement de la ville de Buenos Aires soutient officiellement le réseau de troc, par l'établissement d’un “programme d'appui au troc multiréciproque”. Depuis, la ville de Buenos-Aires a appuyé la rencontre annuelle du réseau qui, en 1998[1], a accueilli 10.000 personnes. Au fil des ans, les réseaux s'étendent à toute l'Argentine. En 1999, il y a 200 “nodos” et l'on apprend que trente habitants de cinq quartiers de la ville de Plottier (Neuquen, dans le sud du pays) qui n’arrivaient pas à payer leurs impôts municipaux, les paient désormais en briques, en produits de boulangerie, en réparations de voitures; du moment que les impôts sont payés! En 2000, il existe 400 nœuds et 400.000 membres. Fin 2001, le secrétariat des petites et moyennes entreprises apporte un soutien logistique pour organiser de grandes foires et pour aider à la formation de nouveaux réseaux de troc. Des entreprises au bord de la faillite écoulent leurs stocks de pain, de chaussettes,… qui sont échangées contre des services (plomberie, mécanique,…) ou contre des “creditos” pour payer les salariés. Le Réseau global accorde des crédits en “creditos” à des PME (petites et moyennes entreprises) en difficulté. En 2001, en quelques mois le nombre de troqueurs passe à 2,5 millions et début 2002, il y a 5.000 nœuds et selon certaines estimations le nombre de troqueurs est allé jusqu'à 6 millions. Le mouvement continue et des megaferias, foires géantes du troc, réunissent plusieurs dizaines de milliers de personnes.

Le “credito” devient une monnaie reconnue: “dans certaines villes, on peut désormais payer ses impôts en ‘creditos’. Des médecins, des dentistes acceptent, dans leur cabinet privé, d'être payés en ‘creditos’, d'autres consultent directement dans les ‘nodos’. Des propriétés foncières et même des voitures se vendent en ‘creditos’. Les représentants du Réseau global signent aussi des accords avec des entreprises de transport et des hôtels qui acceptent des paiements en ‘creditos’. Des agences de voyage proposent désormais des vacances réglables en bons de troc”.

Mais le “credito” devenant une monnaie reconnue au même titre que le peso, il commence à connaître les mêmes soucis qu'a connus le peso: inflation, déflation, perte de confiance, fausse monnaie (environ 40 % des circulants, un demi-milliard de “creditos”),… et aussi l’enrichissement de quelques spéculateurs. En novembre 2002, 40 % des nœuds sont fermés et à la fin 2002, 90 % des membres ont quitté le réseau. En 2003, quatre nœuds sur cinq ont disparu.

Le mythe et la réalité

La “déclaration de principes du Réseau global du troc” publiée en 1998 parle de “construire des pratiques économiques […] à contre-courant du système capitaliste […] de forger de nouveaux liens sociaux […] pour créer un ordre social plus juste, démocratique et équitable”,…

D’autres extraits pris ci et là, nous disent : “pour nous réaliser comme êtres humains nous n'avons pas besoin d'être conditionnés par l'argent […]. Nous ne cherchons pas à faire la promotion d'articles ou de services mais à nous aider mutuellement pour améliorer notre vie, grâce au travail, la compréhension et l'échange juste […]. Nous soutenons qu'il est possible de remplacer la concurrence stérile, le profit et la spéculation par des relations de réciprocité entre les personnes […]. Nous croyons que nos actes, produits et services peuvent répondre à des normes éthiques et écologiques avant de répondre aux lois du marché, à la surconsommation et à la recherche de bénéfices à court terme…”.

Qu’en est-il en réalité?

Il y a une formulation dans laquelle nous pouvons plus ou moins nous reconnaître, c’est la suivante : “pour nous réaliser comme êtres humains nous n'avons pas besoin d'être conditionnés par l'argent”. Mais si nous voulons un monde qui ne soit pas conditionné par l’argent, il nous faut aussi reconsidérer les autres catégories qui font partie de ce monde: les relations marchandes, l’économie, le travail, la concurrence,... De ce souhait de se défaire de l’omnipotence de l’argent, les conclusions ne sont pas tirées. Comment remettre en question l’argent sans remettre en question ce qui l’a fait surgir: l’échange donnant lui-même lieu à la généralisation de l’échange, lui-même ayant fait surgir le besoin de moyens d’échange, de marchandises dans lesquelles toutes les autres pouvaient être reconnues et comparées,... et en dernière instance la monnaie. De l’échange occasionnel à la carte de crédit, le processus a pris des dizaines de milliers d’années, mais il domine aujourd’hui la planète entière et a transformé toute relation en relation marchande, toute activité en travail, toute chose en marchandise,... Les êtres humains n’existent plus qu’en tant qu’unités de production concurrentes qui n’entrent en relation que par le biais du marché. Tout est régi par la nécessité de produire pour vendre. C’est le développement de l’économie marchande qui créé la division du travail, les classes sociales, l’Etat. C’est la nécessité de réaliser la valeur incluse dans toute marchandise qui fait des rapports de production, des rapports d’exploitation d’une classe par une autre.

Le système capitaliste est un tout cohérent et il est complètement illusoire de penser qu’il pourrait abandonner son intrinsèque voracité et oeuvrer au bien-être humain à l’aide de quelques réformes, de chartes éthiques,... bref, de bonnes intentions. C’est à nouveau mettre la responsabilité du développement de la misère sur le dos de quelques spéculateurs, personnes mal intentionnées, individus avides de profit, gouvernements “corrompus”. C’est à nouveau en rester à la surface des choses et ne pas toucher aux fondements, aux réelles causes.

L’expérience argentine brièvement décrite ci-dessus montre clairement que le troc ne révolutionne rien du tout; il ne sert finalement qu’à redynamiser des secteurs de la production et de la distribution qui étaient abandonnés parce qu’insuffisamment rentables. L’illusion de construire quelque chose de nouveau, dégage pour un temps de nouvelles énergies largement basées sur le bénévolat. Il est important de remarquer que cette force de travail non payée rencontre tout à fait les besoins du capital de faire toujours plus l’économie de salaires. Il dispose ici en plus de l’adhésion volontaire des prolétaires bien décidés à relever les manches pour un projet qu’ils considèrent leur. Mais la confrontation à la dure réalité de l’économie fait tomber les masques et que reste-t-il de cet élan qui se voulait radical?

Certains promoteurs des réseaux de troc se font plus explicitement défenseurs de la prosaïque réalité du capital: ils veulent faire reconnaître le troc comme mécanisme “valable et légitime” pour réactiver l’économie et faire baisser le taux de chômage. Ils “conçoivent eux-mêmes cette expérience comme un vaste réseau qui fonctionne pour favoriser l'initiative patronale ou comme une couveuse d'entreprises”[2]. Ils disent aussi que la caractéristique fondamentale du troc c'est le “libre jeu du marché”, ce qui n’est pas faux mais étonnant, si l'on s'en tient à leurs fumeux discours contre le soi-disant “néo-libéralisme”. Comme nous l'avons vu dans l'exposé de quelques faits, des liens ont été noués avec des petites entreprises pour que celles-ci alimentent les réseaux de troc de leurs stocks d’invendus. Dans certains cas, ces réseaux ont permis l'apparition de micro entreprises.

En clair, et tel que ce fut revendiqué, les activités nées du troc ont été invitées à gagner en productivité et en efficacité pour pouvoir se mesurer au marché officiel et même s'y intégrer. Les promoteurs du troc ont ainsi écrit: “grâce au partenariat avec différents organismes gouvernementaux […], des ponts commencent à être jetés pour faciliter la transition vers le marché formel”. Ce qui fut justement analysé comme: “Les ‘prosommateurs’ et, parmi eux, les fondateurs du réseau, considéreraient le club de troc comme une plate-forme pour se transformer en petits producteurs qui, après être devenus compétitifs grâce à la coopération à l'intérieur du réseau, pourraient entrer dans un secteur du marché capitaliste. Cela engendrerait un système de ‘penny capitalism’[3] qui, d'une certaine façon, donnerait un visage plus humain au système”. Cette claire volonté de s’intégrer dans le système et d’y être reconnu comme partenaire, n’empêche pas les supporters du troc d’affirmer que de cette façon, ils œuvrent au bonheur de l'humanité!

L'important est de mesurer l’impact des réseaux de troc: créent-ils le sentiment d'appartenir à une communauté de gens égaux, solidaires, tissent-ils des liens dans le sens d'unir nos forces contre ce monde? Ou, au contraire, ces réseaux ne font-ils que développer le commerce, avec ses inévitables “dommages collatéraux” que sont la concurrence, l’élimination des plus faibles, les luttes de pouvoir entre réseaux qui éditent leur propre monnaie,... En bref: la guerre de chacun contre tous.

Certains défenseurs du troc disent: “le troc sauve des millions de familles de la faim, de la misère, de la dépression”[4]. Temporairement le troc a pu soulager une situation de perte d’emploi, menace d’expulsion,... par la réactivation d'une micro activité productive et, dans ce sens, retarder la chute brutale dans le dénuement complet. Mais il faut faire la différence entre trouver un “petit boulot” (précaire et/ou marginal) pour continuer à ramener quelques sous à la maison, vendre des bricoles, rénover d’anciens meubles, retaper de vieilles bagnoles, trier les déchets,... qui ne restent que de misérables moyens de survie déterminés par le fait que tout est “conditionné par l’argent”[5], et développer la lutte contre la propriété privée/expropriation des moyens de vie et contre l’ensemble du système capitaliste. Développer le marché ou détruire la marchandise? Voilà la question!

En leurs débuts, des réseaux de troc ont pu constituer des moyens de ne pas payer de taxes (impôts en tout genre) et peuvent dans ce sens être considérés comme des formes de résistance à l’exploitation. Mais comme l’expérience argentine nous le montre, le développement des réseaux de troc a aussi fait en sorte que ceux qui ne payaient plus leurs impôts, les ont à nouveau payés. Ainsi, parce qu’au départ, le troc ne remet pas suffisamment en question les bases de ce système qui nous condamne à un appauvrissement toujours plus meurtrier, il peut facilement devenir un rouage de désintégration de pratiques de solidarité et de relance de l’activité économique.

Quant à prétendre qu’il est possible de renforcer la lutte contre le monde de la marchandise tout en contribuant à développer le marché... Non! Polir et graisser une pièce clé de la machine capitaliste ne peut en rien aller dans le sens de la lutte contre cette machine. Pire encore, ce projet soi-disant “alternatif”, d' “économie parallèle” est un piège pour le prolétariat. Le discours politique appuyant le développement des réseaux de troc pointe du doigt le libéralisme (ou “néo-libéralisme”), ce serait ce “travers” du capitalisme le responsable de toutes les misères dans le monde. C'est aussi ce discours qu’invoquent les promoteurs du troc pour expliquer la brusque désertion des réseaux qui intervint fin 2002, début 2003. Explication courante qui repose toujours sur la dénonciation d'une force extérieure qui aurait dénaturé un contenu qui par lui-même serait viable et juste.

Les supporters du troc prétendent que les relations qui se nouent sur le marché pourraient être dominées par le respect, l'honnêteté et autres bavardages humanistes. Or le marché a une histoire, celle du capital marchand, du capitalisme. Des siècles de guerres de rapines, de développement de la propriété privée, de concurrence exacerbée, d’accumulation de richesses aux mains de quelques uns tandis que les autres sont dépossédés des moyens de vie et réduits à l’esclavage. C’est cela l’histoire du développement du marché. L’économie marchande a marqué toute chose et nous-mêmes de son fer rouge. Des êtres humains qui ne se rencontrent plus qu’en tant que vendeurs et acheteurs de marchandises et, parmi elles, la marchandise force de travail qui cherche à se vendre contre un salaire, c’est-à-dire nous-mêmes réduits à l’état de marchandise, voilà de quoi est fait le marché.

La tromperie de ces supporters est de nous faire croire que le marché est une donnée naturelle, que les hommes ont toujours échangé des marchandises, que l'argent a toujours existé. Ces apôtres du libre échange parlent avec beaucoup de “si” dans la bouche: “si les hommes voulaient bien échanger sans chercher à se duper mutuellement, si les capitalistes étaient plus honnêtes,... les banquiers compréhensifs,…”. Ils pensent qu’avec un peu de bonne volonté le monde pourrait changer. Ils rêvent d'un “vrai” marché où les gens échangeraient selon leurs seuls besoins à l’aide d’une monnaie devenue “sociale”, où le commerce serait porteur de solidarité, d’entraide, de partage. Comme si la direction que prend le système capitaliste était une question de morale, de conscience et de volonté -de gouvernance- qu’il suffirait de réajuster pour le détourner de sa logique de profit.

Le marché c’est l’espace où aboutissent les marchandises, l’endroit où, en fin de processus de production, elles arrivent pour être vendues. Ces marchandises proviennent d’unités privées de production (usines, sociétés, entreprises, coopératives, ateliers,... ) où tout est calculé pour que la marchandise puisse affronter la concurrence et en sortir gagnante. Vendre, vendre, vendre! Il faut que la marchandise soit compétitive. Pour cela le capitaliste va faire trimer les prolétaires toujours plus intensément. Chaque marchandise c’est du temps de travail, du travail humain mesuré en heures, minutes, secondes. Et nous voilà au cœur du rapport d’exploitation. Des machines plus performantes, capables d’organiser la chasse aux temps morts, l’économie des matières premières et des salaires,... mieux un capital se porte, plus augmente le taux d’exploitation.

Chaque marchandise contient ce rapport d’exploitation, chaque échange reproduit cette course à la productivité. Il est illusoire de penser que le marché pourrait être autre chose que l’endroit de réalisation du profit. Dans cette perspective, l’objectif que chaque unité de production poursuit sera toujours: produire plus, plus vite et à moindre coût.

Comment peut-on supposer modifier une catégorie du capital sans remettre en question le tout? Comment peut-on supposer modifier les lois du marché sans remettre en question la marchandise elle-même et son mode de production? A partir du moment où il n'y a pas rupture totale avec le marché et sa réalité profonde, il y a reproduction de l’ensemble du système.

Les réseaux de troc ont connu un certain succès parce qu’ils ont occupé un espace laissé vacant par un capital à l’affût de profits plus attrayants dans d'autres secteurs. Ce type de réseau a fonctionné et tissé sa toile dans des secteurs délaissés parce qu’insuffisamment rentables et a, de ce fait, participé à une certaine relance économique, tout à fait éphémère. La loi de la concurrence est la plus forte. Avec sa rhétorique “anti-libérale” mais sa pratique marchande, le développement du troc n’a fait, en dernière instance, que réintégrer des prolétaires dans le circuit de production. Ne rompant nullement avec l’échange, la marchandise, le travail,... le troc sert les intérêts du capital. Le développement de ce type de réseau avec toutes les illusions qu’il véhicule se met aussi en travers d’autres initiatives tendant à réellement installer des pratiques de solidarité, non pas basées sur l’échange mais sur l’entraide, le renforcement des liens face aux difficultés de survie, l’organisation de pratiques de résistance face aux menaces d’expulsion, d’emprisonnement, l’autonomie vis-à-vis des structures de l’Etat (dont tout ce qui est assistanat social), la prise en charge collective des besoins de la lutte.

Nous ne pourrions nous reconnaître dans une quelconque “déclaration de principes du Réseau global du troc” que si celle-ci reconnaît la nécessité d’extirper toute trace de capital sur la terre. La perspective: une société qui réponde aux besoins humains, par et pour la communauté humaine. Pour ne pas retomber dans les ornières du capitalisme, il est indispensable de laisser tomber toute idée de repartir d’une production se réalisant sur base de producteurs privés et indépendants les uns des autres, n’entrant en relation que par le marché et générant nécessairement l’échange. Ni échange, ni marchandise, ni argent!



[1] A partir de cette année, le groupe promoteur du réseau développe le système en Uruguay, au Brésil, en Bolivie, au Chili, en Equateur et en Colombie.

[2] Cf. le livre Rébellions d’Argentine de Guillermo Almerayra.

[3] Article de Susana Hintze dans le livre Rébellions d’Argentine de Guillermo Almerayra.

[4] Cf. le livre Argentine rebelle, un laboratoire de contre-pouvoir de Daniel Hérard et Cécile Raimbeau.

[5] Nous n'établissons pas de jugements de valeur sur le ou les moyens que chacun trouve pour assurer sa survie.

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